Former sans cours. Oui, mais…

Dans un billet publié plus tôt ce mois-ci sur le blog elearnspace, George Siemens propose un monde sans cours, où toute la formation deviendrait informelle.

Bien que je sois un fervent promoteur de l'apprentissage informel, je crois aussi que les cours ont leur place afin d'assurer une norme et une structure pour les formations où on doit s'assurer que tous ont au moins une base de connaissances minimale. Par exemple, comment s'assurer que les employés possèdent les connaissances de base pour manipuler des produits dangereux si je laisse à leur discrétion le soin d'acquérir ces connaissnces? Il faut, dans un tel cas, un moyen de s'assurer qu'il rencontrent un niveau minimal.

Ceci étant dit, on peut rendre le contenu moins formel en offrant des modules en ligne couvrant les connaissances requises et en invitant les employés à les suivres au moment qui leur convient, mais ces contenus doivent être structurés et il doit y avoir un contrôle des connaissances à quelque part pour s'assurer qu'ils peuvent manipuler les produits de façon sécuritaire avant de les laisser le faire.

De la même façon, vais-je laisser un nouvel employé à lui même devant un ordinateur en lui disant que tout ce dont il a besoin de savoir s'y trouve et qu'il a la journée pour en prendre connaissance alors qu'il ne sait même pas ce qu'il doit chercher? Non, l'employeur lui fournira au moins une liste de sujets avec les hyperliens correspondant, une sorte de structure de ce qu'il doit savoir. Et qui dit structure dit cours, même s'il n'y a pas de formateur, même s'il n'y a pas de leçons, dès qu'il y a structure, il y a cours.

Enfin, c'est mon point du vue sur le sujet.

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