Rapport de la FCEI sur la formation

La Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) a rendu publique une étude sur la formation en entreprise basée sur un sondage réalisé auprès des dirigeants de PME. Selon cette édude, la Loi sur le développement de la main d’oeuvre n’a pas donné les résultats escomptés et il est clair, selon Simon Prévost, vice-président, Québec, de la FCEI que pour accroître l’offre de formation aux employés chez les entreprises qui en offrent moins, le gouvernement a tout intérêt à étendre les crédits d’impôt à la formation à l’ensemble des secteurs économiques.

L’étude démontre que 76,2 % des PME qui dispensent de la formation en entreprises le font pour perfectionner les compétences. Ils sont aussi motivés dans 60 % des cas par la nécessité d’augmenter la compétitivité et la productivité de l’entreprise. La rétention du personnel est aussi une raison importante pour offrir de la formation, particulièrement dans le contexte de pénurie de main-d’oeuvre.

L’étude révèle aussi que 65 % des entreprises ne disposent d'aucuns plan ou de calendrier de formation, seulement 42 % des entreprises ont dans leur comptabilité une ligne budgétaire réservée à la formation de leurs employés et 44 % d’entre elles font appel à des intervenants externes. Les secteurs d’activités dans lesquels les PME apparaissent les plus organisées au chapitre de la formation des employés sont ceux de la finance, des assurances, de l’immobilier, des services aux entreprises et de l’éducation, et en santé et services sociaux. Les secteurs a priori les moins structurés sont ceux de l’agriculture, de la construction et de la restauration, hôtellerie, services personnels.

Selon les données du sondage, 50,6 % des entreprises n’ont offert aucune formation à leurs employés au cours des trois dernières années. Les principaux obstacles à l’organisation d’activités de formation seraient le manque de temps (67 %), le manque de ressources financières (46 %), l’absence de formation spécialisée adaptée aux besoins de l’entreprise (35 %), l'impossibilités de remplacer les employés en formation (32 %) et  la distance par rapport aux lieux de formation (24%).

On y découvre également que 58 % des répondants offriraient davantage de formation s’ils bénéficiaient de crédits d’impôt, tandis que 57 % seraient davantage ouverts à la formation en entreprise si les impôts de manière générale et ceux sur la masse salariale en particulier étaient moins élevés.

L’étude de la FCEI intitulée « Formation dans les PME : la performance des entreprises d’abord » est disponible sur le site Internet de la FCEI (Cliquez ici).

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *