L’humour n’est pas toujours drôle

Cathy Moore suggère dans “Making Change ” d’utiliser l’humour pour rendre la formation plus intéressante. Elle mentionne que les apprenants aiment le matériel humoristique et indique que des recherches soutiennent que l’humour engage les apprenants, les aide à apprendre et peut même accroître la participation.

De son côté, Quintus Joubert croit que l’utilisation d’humour peut aussi présenter des aspects négatifs, en particulier lorsque le contenu de formation s’adresse à une audience multiculturelle puisque l’humour prend des formes très différentes d’une culture à une autre. Ce qui est drôle pour un nord américain peut n’avoir aucun sens pour un asiatique ou un africain et parfois même être considéré comme offensant. Même entre hommes et femmes l’humour se perçoit différemment. Dans le contexte actuel de rectitude politique l’humour est épuré et devient plus banal que drôle.

Je suis un amateur d’humour et j’aime bien une petite blage de temps à autre. Je crois dond, en ce qui concerne la formation, que l’usage d’umour peut avoir sa place mais que tout est une question de contexte. Plus le public-cible est homogène, meilleure sera l’impact du contenu humoristique. Mais encore là, certaines industries peuvent se prêter mieux que d’autres à l’utilisation de l’humour: par exemple un groupe de vendeurs de voitures usagées sera peut-être plus réceptif qu’un groupe d’économistes.

Il faut aussi savoir doser l’utilisation de l’humour. Trop d’humour risque peut nuire à la perception en banalisant l’importance du contenu de formation. L’humour n’est finalement qu’un autre outil didactique qui doit être utilisé judicieusement en fonction des objectifs pédagogique visés.

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *