La formation est aussi influencée par l’économie

Dans un article récent the The Atlantic, on peut lire que, selon Elli Sharef, dirigeante de HireArt, le tendance la plus marquante qu’elle observe dans le marché de l’emploi technique est que les employeurs cherchent de plus en plus chez les candidats des compétences spécifiques qui correspondent à leus besoins. Selon elle, ils ne veulent plus entrainer les nouveaux employés, ils veulent plutôt des employés déjà formés. Il y aurait,toujours selon Sharef, trop de checheurs d’emplois pour que les entreprises perdent du temps sur des individus qui ne peuvent commencer à travailler sur le champ, sans recevoir aucune formation. Les candidats doivent donc maintenant s’assurer eux-même de développer les compétences requises.

Personnellement, je ne crois pas que ce soit une tendance mais plutôt une situation. Par exemple, ici à Québec le taux de chômage gravite autour de 6% et plusieurs entreprises recrutent toujours des travailleurs non qualifiés et offrent de la formation. J’ai récemment vu des offres pour des soudeurs, des opérateurs de chariot élévateur, des sauveteurs et d’autres où l,employeur offrait une formation payée.

À mon avis, la situation observée par Sharef est plus une situation conjecturelle résultant d’un contexte économique où la demande de travail excède l’offre qu’une tendance fondée sur une nouvelle approche. Seul le futur saura le dire mais je tend à croire que si l’offre (le nombre de chômeurs qualifiés) diminue et que les employeurs américains ne peuvent plus trouver aussi facilement des travailleurs qualifiés, ils retourneront à la pratique d’offrir de la formation en emploi.

C’est une simple question d’offre et de demande.

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