Il y a quelques jours, Clive Shepperd posait la question à savoir si les concepteurs pédagogiques devaient être connaissants du domaine pour lequels ils concevaient de la formation. Il indiquait entre autre qu’il était sceptique envers l’école de pensée qui veut qu’un bon gestionnaire soit capable de gérer n’importe quelle organisation quel qu’en soit le domaine (santé, éducation, commerce, …) tout en faisant un parallèle avec le domaine de la conception pédagogique. Il énumère aussi les avantages et désavantages de bien connaitre le domaine pour lequel on conçoit de la formation.
Pour ma part, je suis conscient que nous avons tous nos forces et nos faiblesses. La première chose qu’un bon concepteur pédagogique (ou gestionnaire) doit faire c’est reconnaître ses propres faiblesses afin de pouvoir s’entourer de personnes qui ont les compétences requises pour combler l’écart. C’est le seul moyen d’atteindre le succès.
Ce que connait le concepteur pédagogique relativement au contenu n’a aucune importance en autant qu’il y ait autour de lui des personnes qui ont les connaissances requises. Tout ce que doit faire le concepteur pédagogique c’est guider les experts de contenu à travers le processus.
Les experts de contenus sont les maîtres du quoi (le contenu) alors que le concepteur pédagigique est l’expert du comment (la livraison). Bien sûr, travailler sur un sujet qui nous tient à coeur est toujours plus intéressant mais cela ne veut pas dire qu’on ne peut faire du bon travail dans domaine qui nous est moins familier. La clé c’est de trouver des personnes passionnées pour nous assister avec les choses qu’on connaît moins.