Voir au delà du LMS

Tony Karrer publiait la semaine dernière un billet intitulé “What Goes in the LMS?” où il mentionne, entre autres, qu’on ne devrait pas mettre sur un LMS du contenu pour lequel on n’a pas à faire de suivi des apprenants.

Je crois toutefois que l’utilisation d’un LMS n’est limité que par les limitations qu’on lui impose. Pourquoi ne pas voir le LMS comme un portail sécurisé de formation où on peut contrôler l’acccès à du contenu qui ne serait pas appropriée à une audience externe. On peut ainsi l’utiliser pour restreindre l’accès à certaines informations à des groupes spécifiques de personnes.

Par exemple, dans un emploi précédent, nous utilisions le LMS pour héberger des communautés de pratiques à l’aide du forum de discussion. La section “contenu” servait à rendre disponible de la documentation pertinente pour les membres de la communauté et le calendrier de cours servait à afficher les activités à venir. On peut donc aussi utiliser un LMS pour supporter l’apprentissage informel. Ce n,est pasd parce que le LMS permet de faire le suivi des apprentissages, qu’on doit obligatoirement assurer le suivi de tout ce qui s’y passe.

Si on continue à voir le LMS comme un outil de suivi des apprentissages, c’est tout ce qu’on pourra en tirer. Il faut voir plus loin que le bout de son nez, regarder les possibilités qu’offre le système et se demander comment on peut les utiliser de façon efficace dans le processus d’apprentissage tant formel qu’informel.

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