L’apprentissage social n’aura pas raison des départements de formation

Je suis tombé récemment sur un débat en ligne (http://www.epic.co.uk/elearningdebate/) où on suggérait que la croissance de l’apprentissage social (social learning) aurait pour effet de réduire la taille des départements de formation des entreprises. Sans hésiter, je me suis rangé du côté des opposants à cette motion. Voici pourquoi.

L’apparition des départements de formation est un résultat du besoin de rationaliser la formation en entreprise. Auparavant, les travailleurs étaient formés par companionage alors qu’un companion formait un apprenti en cours d’emploi. Ce ratio d’un apprenti pour un companion demandait beaucoup de temps et les companions “perdaient” du temps de production à enseigner aux apprentis les connaissances et techniques du métier.

La formation en classe représentait alors une excellente façon de former plusieurs apprentis à la fois, réduisant l’impact négatif de la formation sur la production. Aujourd’hui, bien que les médias sociaux aient la capacité de rejoindre encore plus de personnes à la fois, ils n’offrent aucun moyen de contrôler la qualité: parler à un pilote et paratger ses connaissances ne fait pas de moi un pilote. Quelqu’un doit valider cette connaissance et, plus important, les compétences qui en découlent parce qu’il existe une nette différence entre conaitre les principes d’aéronautique et piloter un avion.

Par conséquent, je suis d’avis que les département de formation, ou peu importe le nom qu’on voudra leur donner, vont continuer à exister à tout le moins comme outil de contrôle de la qualité, s’assurant que les travailleurs ne font pas que savoir quoi faire mais peuvent aussi le faire et bien le faire.

 

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