Kirkpatrick ne sert pas qu’à évaluer des cours

Intéressant article par Donald Clark intitulé Kirkpatrick’s Revised Four Level Evaluation Model. Il y expose ses arguments en faveur de l’utilisation des 4 niveaux d’évaluation de Kirkpatrick pour bien d’autre chose que des cours. il avance aussi que les 4 niveaux devraient être inversés afin de les classer du plus au moins importants.

Je suis d’accord avec son argument que Kirkpatrick n’est pas uniquement destiné à évaluer des cours. J’utilise Kirkpatrick pour évaluer des contenus elearning pendant mon développement itératif. Ces contenus sont produits pour supporter des cours mais ne sont pas des cours en soi.

Mon application de Kirkpatrick est la suivante:

  • Lorsque la version Alpha est disponible, nous testons la motivation des apprenant (sont-il intéressés à utiliser ce genre de contenu? Peut-on l’améliorer pour le rendre plus motivant)
  • À la version Beta, nous testons l’apprentissage (combien de connaissance aquièrent-ils en utilisant le contenu?)
  • E nfin, une fois que la version finale a été utilisées par un groupe d’apprenants, nous évaluons leur performance ainsi que les résultats dans l’application des compétences acquises à l”aide de notre contenu.

En raison de L’utilisation que J’en fait, je ne suis cependant pas d’accord lorsqu’il dit que les 4 niveaux de Kirkpatric sont inversésé Pour moi ils sont dans le bon ordre parce qu’il n’y a aucun intérêt à mesurer la performance s’il n’y a pas de motivation ou encore si les apprenants n’ont rien appris.

Je crois qu’au bout du compte c’est au concepteur pédagogique d’adapter les outils à son processus et non l’inverse. Si on laisse les outils nous dicter ce qu’on doit faire on se limite à faire uniquement ce pour quoi ils ont été conçus et on n’innove simplement pas.

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